4 conseils pour adapter au mieux l’alimentation de son cheval

L’alimentation influence directement la santé et les performances de votre cheval. Un régime mal ajusté peut causer des déficits nutritionnels, des troubles digestifs, voire des complications sérieuses. Cet article vous présente quatre conseils clés pour optimiser l’alimentation de votre cheval, tout en tenant compte de son âge, de son activité physique et de ses besoins spécifiques.

Évaluer les besoins nutritionnels de votre cheval

La première démarche pour ajuster l’alimentation de votre cheval est d’analyser ses besoins nutritionnels, lesquels dépendent de facteurs tels que l’âge, la race, l’activité physique et l’état de santé. Un cheval de sport aura, par exemple, des besoins différents d’un cheval de loisir ou d’un poney. Il est primordial de veiller à un apport équilibré en protéines, vitamines, minéraux et fibres pour garantir son bien-être.

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Dans ce cadre, l’utilisation d’un cmv cheval (Complément Minéral et Vitaminé) peut être nécessaire pour combler certains manques, notamment si l’alimentation quotidienne ne couvre pas tous les besoins en oligo-éléments essentiels. Un CMV adapté aide à maintenir l’équilibre des apports nutritionnels, en particulier pour les chevaux soumis à un entraînement intensif ou vivant dans des régions où les sols sont pauvres en certains minéraux.

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Adapter les rations en fonction de l’activité physique

Le deuxième aspect essentiel pour bien nourrir votre cheval est de tenir compte de son niveau d’activité physique. Un cheval qui travaille régulièrement a besoin d’un apport calorique plus élevé qu’un cheval au repos ou ayant une activité modérée. Les rations doivent être ajustées en fonction du nombre d’heures d’exercice hebdomadaire, tout en veillant à ne pas excéder les besoins énergétiques réels de l’animal.

Une surcharge calorique chez un cheval qui ne dépense pas suffisamment peut entraîner des problèmes d’obésité, ce qui peut nuire à sa santé générale. À l’inverse, un cheval en sous-nutrition, qui ne reçoit pas assez de calories pour soutenir son activité, pourrait souffrir de fatigue, de perte de masse musculaire et d’une baisse de performance. Il est donc crucial de mesurer les portions avec attention et de les adapter régulièrement.

Veiller à l’apport en fibres

Les chevaux ont un système digestif conçu pour consommer des fibres tout au long de la journée. L’herbe et le foin représentent la base de leur alimentation et leur apport en fibres ne doit jamais être négligé. Un cheval devrait idéalement consommer environ 1,5 % à 2 % de son poids en fourrage sec chaque jour. Cette quantité permet de soutenir un bon transit intestinal et de prévenir les troubles digestifs comme les coliques, qui peuvent être graves.

Les granulés ou les concentrés ne doivent venir qu’en complément du foin et de l’herbe, et non les remplacer. Si vous avez un cheval qui vit en box ou qui n’a pas accès à des pâturages en quantité suffisante, l’ajout de foin de bonne qualité est indispensable pour combler cette lacune en fibres.

Contrôler l’hydratation du cheval

L’eau est un élément souvent sous-estimé dans l’alimentation des chevaux, mais elle est tout aussi essentielle que les nutriments. Un cheval adulte boit en moyenne 20 à 40 litres d’eau par jour, et cette quantité peut augmenter en fonction de la température extérieure et de son activité physique. Veillez à ce que votre cheval dispose en permanence d’eau propre et fraîche, particulièrement durant les périodes de chaleur ou après un effort intense.

Une hydratation insuffisante peut causer de graves problèmes de santé, tels que des coliques ou des coups de chaleur. En hiver, l’eau peut geler ; il est donc important de vérifier régulièrement que votre cheval ait accès à de l’eau liquide.

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